Document 6

Publié le par mécanisme de l'uniformisation alimentaire

Extrait du texte de Marc Dedeire et Selma Tozanli : Les paradoxes des distances dans la construction des identités alimentaire par acculturation :  

                                                                                                                                                                                       « Nous pouvons illustrer notre problématique par un extrait de l'ouvrage de Geneviève Cortès (2000 : 294). Les familles de migrants en Argentine, et qui proviennent des Andes rurales boliviennes, consomment plus de viande que les mêmes populations qui ont migré vers les États-Unis et en Israël, alors que les familles parties pour l'Argentine avaient des revenus largement inférieurs. Dans ce cas-là, quelle est l'influence du modèle alimentaire argentin l’asado, grillade de bœuf courante en Argentine, sur le comportement alimentaire de ces Boliviens ? Soit la position socioculturelle de ces migrants dans le territoire d'accueil les a conduits à imiter les riches migrants qui jouissent d'une forte considération, en adoptant un mode alimentaire de type ostentatoire, soit c’est la recherche du prestige social qui a mené à une forme de mimétisme alimentaire qui représente pourtant un investissement considérable pour des familles déjà vulnérables. Il y a manifestation d'une forme d'acculturation dans ce cas et les familles andines qui ont migré en Argentine proposent une adaptation de leur mode alimentaire par rapport à un phénomène de classes sociales et en même temps pour une tentative d'intégration de ces populations au mode de vie argentin. Ainsi, ces familles, dans leur intégration, adoptent un mode alimentaire plus riche en viande. L'aliment viande dans un pays comme l'Argentine n'a de fait, pas le même statut dans un autre pays comme les États-Unis d’Amérique ou Israël. »

Texte entier : http://aof.revues.org/index2582.html.

 

Analyse :                                                                                                                                                                                              

A travers ce texte l'auteur nous laisse pensé que ces familles boliviennes migrantes en Argentine mangent plus de viande que celles parties en Israël ou au Etats-Unis à cause de la place importante de l'asado cette culture  argentaine. Celle-ci a insité ces familles à en manger par "un phénomène de classe sociale" et d'intégration dans la culture de ce pays. L'auteur laisse cependant un choix d'opinion avec l'utilisation du mot "soit", même si celiu-ci est faible car en analysant les deux choix possibles, ces derniers se rejoignent.

Ce phénomène correspond à notre problématique car il explique comment un groupe d'individus s'est vus influencés, arrivant alors à une perte de leur héritage culinaire et une uniformisation, à échelle réduite, de l'alimentation. Certes il ne s'agit ici que d'une plus grande consommation de viande, mais à l'échelle planétaire si la culture argentaine est remplacé par les  pays développés et leurs modèles, et si les migrants boliviens sont les pays en voie de développement qui cherche un modèle qui puisse par la suite leur donner meilleure allure et une meilleure considération auprès du monde, alors ces derniers vont se baser sur ceux qui ont les meilleurs, en l'occurance les pays développés. Cette recherche de prestige, d'influence, de considération et d'impacts sur le monde les conduits à s'uniformiser. Cependant pour être bien comprise cette échelle planétaire est également individuelle car ce sont les habitants de ces pays en voie de développement qui mangent ce que nos modèles transmettent. Prendre un petit-déjeuné anglais, un déjeuné dans un fast food américain et un diner français leurs donne une contenance et il semble ainsi avoir plus plus d'importance. C'est cela que fait ressortir ce document car à partir de cet exemple précis que l'on superpose sur le monde actuelle, on a ces pensées. Les habitants de ces pays veulent nous ressembler, donc il nous imite à partir de ce qu'il savent de nous à travers notre histoire, internet, les films, ... Donc ces gens décident de manger comme nous, ce qui ammene à une uniformisation alimentaire. Il ne faut pas croire que c'est le cas de tout le monde mais c'est le cas d'une partie grandissante.

Pour résumé, on remarque à travers ce texte que l'uniformisation alimentaire peut être véhiculé par une recherche d'intéréts, de considération de certaines personnes, en en imitant d'autres qui selon elles, possèdent cette importance qu'elle recherche.

 

 

Publié dans raphael

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article