Document 4

Publié le par mécanisme de l'uniformisation alimentaire

Extrait du texte : La mondialisation des fruits et des légumes

 

Dans cet autre domaine, la géopolitique de la mondialisation pèse de plus en plus sur le climat en raison de l’augmentation du dégagement des gaz à effet de serre liés à la commercialisation à travers le monde des fruits et légumes. Parce qu’ils viennent de plus en plus loin pour profiter des bas coûts de la main-d’œuvre du Sud, parce qu’ils sont de plus en plus proposés hors saison. Cette géopolitique du commerce de l’alimentation entraîne en France l’importation de 80 000 tonnes de fraises produites en hiver dans la région de Huerta en Andalousie. Région de plus en plus polluée par les produits agricoles souvent dangereux pour une main-d’œuvre saisonnière étrangère exploitée et pour ceux qui consomment ces « fraises » dures et sans goût. S’il n’y avait que les fraises, y compris celles qui prennent l’avion pour venir des Etats-Unis, cela ne constituerait qu’un scandale isolé…

Mais la France, pour ne parler que d’elle, a-t-elle besoin de contribuer au gaspillage de l’énergie en important chaque année deux millions de tonnes de légumes, de l’agneau de Nouvelle-Zélande, 75 000 tonnes de concombres hors saison, des tomates cerises du Sénégal ou du Kenya, 5 000 tonnes de grenouilles vivantes ou congelées qui arrivent par avion de pays trop lointains ? Sans oublier les 20 millions de roses d’Afrique ou d’Amérique latine qui arrivent chaque jour à Rotterdam. Avec 13 000 tonnes d’escargots de Turquie ou d’Indonésie ou 60 000 tonnes de « haricots verts fins » vendus hors saison. Malheureusement parce qu’il existe une « demande », imposée par un marketing et une communication auxquels trop de Français – pour ne parler que d’eux – tendent à succomber.

La géopolitique de la bouffe pèse aussi sur notre environnement quand des porcs sont élevés en Irlande, découpés en Allemagne et mis sous plastique en France puis vendus avec l’appellation rassurante, légale mais trompeuse « élaborés en France ». Sans compter les cochons élevés « hors-sol » en Bretagne avant de devenir, par la vertu d’un dernier voyage qui les « naturalise », jambon de Bayonne, saucisson de Lyon ou pâté d’Auvergne…

 

 

Analyse :

 

 France, comme dans d’autre nombreux pays du monde nous avons cherché à gagner le plus d’argent possible sans pour autant penser aux conséquences que cela pouvait engendrer.

Nous exploitons de la main d’œuvre étrangère peut chère afin de surexploiter les cultures dont les fruits et les légumes.  En effet cela à permit à la France comme à d’autres pays d’importer et d’exporter d’autant plus de produits alimentaire et d’en tirer un bon profil.

            On s’aperçoit aussi d’après ce texte que les porc sont élevés en Irlande mais découpés en Allemagne,  mis sous plastique en France puis vendus avec l’appellation légale mais trompeuse «  élaborés en France ». Tout cela pour gagner de l’argent.

            Les fruits et légumes, par le biais de l’augmentation de production, de leur mode de conservation et des nouveaux moyens de transports, ont été importé partout dans le monde et dans n’importe quel saison de l’année. Nous avons donc perdu nos produits locaux et se sont dispersé dans le monde. Il faut savoir aussi que tous ces mécanismes cités ci-dessus ont entrainé beaucoup de gaspillage de nourriture et d’énergie. Pour la population, il est agréable de manger des fruits et légumes quel qu’ils soient tout au long de la saison et en consomme beaucoup. Cela pousse le marché international à continuer de produire en excès, d’importé et d’exporter.

            Les mécanismes ayant provoqué l’uniformisation alimentaire (dont les fruits et les légumes) sont le cout de reviens moins couteux, les modes de conservation des aliments, les mentalités de la population qui achète des produits hors saison et les nouveau moyen de transport.

 

 

 

 

 

 

Publié dans aurore

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article